Le lentillon en 10 infos

Un féculent écolo et nourrissant

Petite, rare et discrète,
la légumineuse champenoise cultive sa différence par ses capacités agricoles et nutritives étonnantes.

Résistant au froid

Le climat n’est pas toujours tendre. Toutes les cultures n’y résistent pas. Le lentillon champenois, lui, ne craint pas les températures allant jusqu’à -17°C.

Unique variété française de lentille semée à l’automne

Le lentillon rosé d’hiver, seule variété utilisée pour produire du lentillon champenois, ne craint pas le gel. C’est donc pour cela que les producteurs le sèment en automne. Une particularité qui fait de lui la seule variété de lentilles de France semée à cette période.

Le lentillon a besoin d’un tuteur, le seigle

En effet, on associe la culture du lentillon à celle du seigle. Cette combinaison permet au lentillon, fragile, de prendre de la hauteur en prenant appui sur le tuteur. Un tri entre le seigle et le lentillon fait donc partie du processus après la récolte. 

Il est économe en eau

Le lentillon champenois n’aime pas les sols gorgés d’eau, au risque de pourrir sur pied. Une alimentation en eau régulière et par capillarité lui suffit. Et ça tombe bien, le sol crayeux champenois est parfaitement adapté.

Il ne nécessite peu voire pas d’intrant

En tant que légumineuse, le lentillon champenois fixe l’azote naturellement présent dans l’air, l’azote étant nécessaire à la production de protéines. Un avantage pour réduire l’impact de sa culture sur l’environnement.

Une fierté dans le Grand Est

En matière de légumineuse, le lentillon champenois est le dernier dit “ancestral” à être toujours cultivé dans la région.

Son grain n’éclate pas à la cuisson

Contrairement aux petits pois ou encore aux lentilles vertes, la cuisson ne détériore pas la peau du lentillon champenois qui reste entier, mais non moins savoureux.

Un aliment riche en protéines

Pour celles et ceux qui cherchent des alternatives nutritionnelles intéressantes aux protéines animales, le lentillon champenois est idéal. Sa forte teneur en protéines végétales en fait un substitut avantageux.

Un bruit caractéristique lui est associé

Dans le processus de récolte, le triage est essentiel, car il sépare les grains de seigle du lentillon. Les anciens producteurs utilisaient alors un “tacqueteur”, inventé au XIXème siècle dont le son (tac-tac) était très reconnaissable.

Une majorité de producteurs bio

Le lentillon champenois est actuellement produit par une vingtaine d’agriculteurs. La grande majorité d’entre eux sont engagés en Agriculture biologique.

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